mercredi 19 avril 2017

Heureux celui qui croit sans avoir vu.

Deuxième dimanche de Pâques
Fr.  Alain  Picard,  capucin

La foi est un don de Dieu,  mais reçu dans un vase très fragile.  Comme il est difficile de croire si on ne voit pas,  si on ne peut contrôler soi-même.  L'évangile nous raconte l'histoire des apôtres qui, après la mort de Jésus, se tenaient enfermés au cénacle, par crainte des juifs.  Même Thomas à son retour dans le groupe, refuse obstinément le témoignage de ses frères sur sa résurrection, à moins qu'il ne vérifie de ses propres mains.


Jésus dans sa grande bonté, revient au milieu de ses apôtres pour confirmer la foi de son disciple rebelle.  «Avance ta main et vois ...  cesse d'être incrédule, sois croyant.»   Et Thomas, non seulement reconnaît-il  son Maître,  mais il s'exclame dans un cri de joie: «Mon Seigneur et mon Dieu !»   proclamant ainsi sa foi retrouvée dans la divinité de Jésus. 
Ne sommes-nous pas  tous un peu des  ''Thomas''  dans notre vie concrète?  Croyons-nous que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant ? Avons-nous rencontré Jésus qui nous donne la force de proclamer et de vivre notre foi?  Si notre foi est vraie et sincère, elle doit transformer toute notre vie. 

Que cette Pâques,  la fête de la Résurrection,  soit pour chacun de nous le commencement d'une nouvelle vie qui soit un témoignage de notre foi,  que Jésus est   «Mon Seigneur et mon Dieu !»

Fr.  Alain  Picard,  capucin


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